Trois questions René Gonzalez, Expert Identification Code-barres
Pouvez-vous résumer, en termes profanes, ce qu’est la RFID ?
La RFID (Radio Frequency Identification) est une technologie éprouvée puisque ses premières applications datent de la Seconde Guerre Mondiale pour l’identification radar des avions ! Depuis, elle a évidemment profondément évolué et est utilisée aussi bien dans les Pass Navigo, les badges de télépéages sur autoroute, la traçabilité du bétail ou encore le puçage de nos animaux de compagnie. Le champ d’applications s’est donc considérablement élargi !
A quels secteurs d’activités, à quelles industries la technologie RFID s’adresse-t-elle spécifiquement ?
La RFID est une réponse transverse à de nombreux besoins et elle est souvent utilisée sans que nous en ayons conscience. Les contrôles d’accès aux locaux des entreprises par présentation d’un badge sur un lecteur sont quotidiennement assurés par la RFID. C’est également la RFID qui est employée pour le paiement sans contact. De manière plus spécifique, l’usage de la RFID fait sens dans le secteur de la logistique et de l’entreposage. Des puces RFID sont insérées dans les papiers utilisés pour imprimer les étiquettes apposées sur les palettes ou colis stockés puis expédiés. Ainsi la lecture des informations est plus rapide et le suivi plus efficace.
Quels sont, à vos yeux, les principaux atouts et avantages de la RFID ?
Le principal atout, c’est l’identification du produit sans vision directe. Grâce au lecteur RFID, même si l’étiquette sur un colis n’est pas visible, ou si la marchandise est palettisée, l’accès aux informations reste rapide et facile. Par ailleurs, alors que les informations rattachées à un code à barre sont limitées par la symbologie utilisée, les capacités de stockage variables des puces RFID, qui peuvent par ailleurs être réinscriptibles, permettent de faire cohabiter de nombreuses informations, très détaillées. L’ensemble de ces avantages, limitent la manutention des produits tant dans la chaîne logistique, que pour réaliser des inventaires en magasin. Joaillerie, prêt-à-porter, il suffit de passer le lecteur sur une vitrine, un étal, pour que l’ensemble des données soient immédiatement collectées ! Par ailleurs, le standard GS1, qui normalise la façon dont les données sont inscrites sur les puces RFID, garantit une interopérabilité des données collectées. Plus de fiabilité, de richesse fonctionnelle, de sécurité, de confort, la RFID est un code à barre augmenté, amélioré !