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Impression des code-barres : au cœur de l’éco-responsabilité

La très forte croissance du e-commerce a une conséquence logique : l’explosion du nombre de code-barres qu’il faut obligatoirement apposer sur tous les colis envoyés (deux milliards en 2023 en France1). Dans la mesure où le e-commerce génère 10 % des émissions de gaz à effet de serre2, l’un des enjeux est de maîtriser les effets sur l’environnement d’une telle progression. Et au vu des usages, cette progression ne va très probablement pas ralentir au cours des prochaines années.

Heureusement, de nombreux leviers peuvent être actionnés et le sont d’ailleurs déjà, à différents niveaux : transports plus écologiques, emballages recyclables, ajustement de la taille des paquets… Il est surtout possible d’agir très en amont, au moment de l’impression des code-barres, associés à tous les colis.

D’abord, en utilisant des technologies qui polluent moins, par exemple des rubans à transfert thermique. Avec cette approche, l’encre se transfère sur l’étiquette par la chaleur, grâce à la tête d’impression, qui ne dépose pas d’encre sur le support. Pour chaque élément à imprimer (un texte, un code-barre, une image…), des points chauffent et refroidissent très rapidement, de manière à déposer l’encre sur l’étiquette. Cette approche évite d’utiliser des encres liquides ou des solvants, beaucoup plus polluant. De même, les rubans de dernière génération contiennent moins de plastique.

Ensuite, il convient de recycler au maximum tous les rubans d’impression. Et dans ce domaine, la logistique propose des solutions comme la mise en place de points de collecte qui permettent de maximiser le recyclage et, ainsi, d’éviter l’enfouissement en décharge ou l’incinération.

Enfin, il est utile d’agir en limitant l’usage du papier. Ainsi, il est possible d’imprimer des étiquettes adhésives sans papier de support, mais également de raccourcir automatiquement la taille des étiquettes imprimées pour n’utiliser que la longueur nécessaire. Concrètement, la tête d’impression se soulève et les moteurs de ruban s’arrêtent en cas d’utilisation d’étiquettes contenant une zone qu’il ne faut pas imprimer.

Ces solutions semblent avoir un impact environnemental limité. Toutefois lorsque de petites économies sont multipliées par plusieurs milliards de code-barres imprimés, les ordres de grandeur ne sont plus les mêmes. Par exemple, pour une application représentant l’usage de 6 000 rubans de transfert thermique par an, le passage de rubans standard à des rubans plus fins représente une économie d’une centaine de kilos de plastiques, soit l’équivalent de 3 000 bouteilles plastiques et de plus de 2,2 tonnes de CO², autant qu’un trajet en avion de 10 000 kilomètres3.

1 https://www.arcep.fr/fileadmin/cru-1671101953/user_upload/observatoire/courrier-et-colis/2021/observatoire-courrier-et-colis-2021_oct2022.pdf

2 https://sightness.com/ressources/articles-de-blog/tendance-2021-ecommerce-informer-consommateurs-impact-carbone-livraisons/

3 https://www.armor-iimak.fr/fr/a-propos-de-nous/developpement-durable/

Olivier Gaulard

Olivier Gaulard

DIRECTEUR DES VENTES DE L’ACTIVITÉ BAR-CODE SOLUTIONS (BCS)
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